La littérature comme contre-proposition

14 Décembre, 2017 - 14:00 - 15:30

 

Queens_logo

Conférence au département d’études françaises de l’Université Queen’s à Kingston, Kingston Hall.

« Je n’ai jamais compris quel pouvait être le sens d’une littérature qui se contente de redoubler le réel. J’y vois même une sorte de consentement à l’ordre des choses alors que toute création est d’abord, me semble-t-il, une contre-proposition », expliquait Éric Chevillard dans un entretien paru dans le collectif Devenirs du roman (Inculte/Naïve, 2007). Une contre-proposition, c’est ainsi que l’on peut appréhender l’œuvre d’Éric Chevillard, mais aussi celles de Pierre Senges et d’Antoine Volodine qui, chacune à leur manière, offrent une réponse à la question de savoir à quoi sert la littérature aujourd’hui. Il s’agira dans cette conférence d’analyser les processus auxquels ces trois écrivains recourent pour mettre en œuvre leur contre-proposition.